Onglet A : Remarques préliminaires
Onglet A : Remarques préliminaires
Allocution de Catherine McKenna, Ministre de l'Infrastructure et des Collectivités Comparution devant le Comité permanent des transports de l'infrastructure et des collectivités
Ottawa (Ontario), réunion virtuelle
22 avril 2021
Introduction
Bonjour.
J'aimerais commencer par souligner que je me trouve sur le territoire traditionnel non cédé des Algonquins et des Anishinaabe.
Je suis heureuse de m'adresser à vous cet après-midi pour parler de l'engagement du gouvernement à reconstruire en mieux et de la façon dont les éléments inclus dans le Budget principal et le Budget supplémentaire des dépenses (C) font progresser le plan national d'infrastructure du gouvernement.
La COVID-19 a transformé de nombreux aspects de notre vie, notamment la façon dont nous nous déplaçons dans nos collectivités et la manière dont nous nous connectons les uns aux autres.
Mais nous nous en sortirons, et nous cherchons également des moyens de mieux reconstruire – en bâtissant le Canada que nous voulons, avec de bons emplois, une économie durable, un air plus pur et des collectivités plus ouvertes où les gens veulent vivre, travailler et élever leur famille.
Cette semaine, la vice-première ministre Freeland a déposé le budget de 2021 – un plan qui nous aidera à vaincre la COVID-19 à court terme, à sortir de la récession entraînée par la COVID-19 à moyen terme et à bâtir un Canada plus résilient, plus équitable, plus prospère et plus innovateur à long terme.
Ce plan aidera les parents, en particulier les femmes, à réintégrer le marché du travail, grâce à des garderies plus abordables et plus accessibles, dont le coût passera à 10 dollars par jour au cours des cinq prochaines années.
Le plan prévoit aussi des investissements dans des mesures audacieuses en faveur du climat, qui nous permettront d'atteindre notre objectif de carboneutralité en 2050.
Aujourd'hui, à l'occasion du Jour de la Terre, nous reconnaissons l'importance de l'action pour le climat.
La vérité est que toute décision en matière d'infrastructure est aussi, inévitablement, une décision en matière de climat.
Il s'agit d'évaluer l'impact sur le climat de la construction de nouvelles routes ou de nouveaux ponts, de l'adoption des véhicules électriques pour le transport en commun et de la modernisation des bâtiments pour les rendre plus efficaces sur le plan énergétique.
En reconstruisant en mieux, nous devons poursuivre notre lutte contre les changements climatiques et, dans le cas des investissements dans les infrastructures, cela permettra de créer des emplois, de stimuler la croissance économique et de rendre les collectivités plus inclusives. Pour y parvenir, nous sollicitons 6,8 milliards de dollars dans le cadre du Budget principal des dépenses de 2021-2022.
4,3 milliards de dollars en subventions et contributions pour soutenir 22 programmes d'infrastructure, et 2,3 milliards de dollars pour le Fonds de la taxe sur l'essence, afin de s'assurer que les collectivités de tout le Canada disposent de l'argent dont elles ont besoin quand elles en ont besoin.
Nous demandons également une augmentation de 2,2 millions de dollars dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses C pour 2020-2021. Ce financement appuiera l’approbation récente de la présentation au Conseil du Trésor intitulée Financement pour renforcer la gestion des infrastructures canadiennes : Stratégie de ressourcement à long terme qui a accordé à Infrastructure Canada un financement de fonctionnement permanent.
Ces fonds supplémentaires permettront au Ministère de s'acquitter de ses obligations actuelles, de maintenir ses activités et de répondre aux besoins changeants en matière d'infrastructure au Canada.
Et c'est de cela que je veux vous parler un peu plus aujourd'hui.
Je n'ai jamais aimé le mot « infrastructure ». C'est un terme bureaucratique inventé qui ne rend pas justice au produit final. Parlez à quelqu'un de son nouveau centre communautaire, de son accès à Internet haute vitesse ou de l'utilisation d'un autobus électrique, et vous vous rendez compte que c'est bien plus que cela.
Ce sont des projets qui déterminent notre qualité de vie et qui sont essentiels à notre croissance économique, à la création d'emplois et à la lutte contre les effets des changements climatiques. En particulier maintenant, alors que nous cherchons à nous remettre de la pandémie de COVID-19.
La COVID-19 a renforcé notre détermination et nous a incités à en faire plus, plus rapidement et de façon plus stratégique.
Nous avons accéléré l'approbation des projets dans le cadre du programme d'infrastructure Investir dans le Canada et nous avons approuvé près de 3 100 projets depuis mars dernier, ce qui représente un investissement fédéral de plus de 4,1 milliards de dollars.
Cela témoigne également des progrès que nous réalisons avec notre plan Investir dans le Canada. Nous savons que le plan fonctionne. Les Canadiens savent que le plan fonctionne, ils voient les progrès réalisés dans leurs collectivités.
Le gouvernement fédéral a investi plus de 81 milliards de dollars pour plus de 67 000 projets, dont 90 % sont terminés ou en cours. Cela signifie qu'à 40 % de la mise en œuvre du plan, nous avons investi plus de 40 % du financement.
Mais il ne s'agit pas seulement du plan. Nous faisons beaucoup plus que ce qui est répertorié dans le plan Investir dans le Canada. Nous allons de l'avant avec l'accès universel à large bande, les bâtiments communautaires verts et inclusifs, et de nombreuses autres initiatives qui ne faisaient pas partie de la portée initiale du plan.
Les initiatives qui aident à résoudre les problèmes soulevés par la pandémie, comme le nouveau volet Résilience à la COVID-19, l'Initiative canadienne pour des collectivités en santé, et le nouveau financement pour la ventilation – ce dernier contribuera à réduire le risque de transmission de la COVID-19 en finançant des projets visant à améliorer la ventilation des écoles, des hôpitaux et d'autres bâtiments publics.
Et les initiatives qui nous aident à atteindre nos objectifs climatiques, comme les investissements dans le transport en commun.
Le 10 février, le premier ministre Justin Trudeau et moi-même avons annoncé un plan fédéral visant à investir près de 15 milliards de dollars dans le financement de nouvelles infrastructures de transport en commun au cours des huit prochaines années. Ce financement comprend une stratégie à long terme visant à verser 3 milliards de dollars par année pour le transport en commun à compter de 2026-2027.
Depuis, j'ai annoncé des détails supplémentaires sur l'approche du Canada en matière de financement du transport en commun, y compris des investissements dans les autobus à émission zéro, ainsi que du transport actif, comme les pistes cyclables et les sentiers pédestres, le transport rural, etc.
Mais nous ne pouvons pas seulement reconstruire mieux, nous devons reconstruire plus intelligemment. C'est pourquoi nous avons lancé un processus de participation à la toute première évaluation nationale des infrastructures du Canada. Nous nous appuierons sur des experts, des données et des preuves pour déterminer les besoins et les priorités du Canada en matière d'infrastructures jusqu'en 2050.
Conclusion
2021 est une année de changement et, à Infrastructure Canada, nous continuons de chercher des façons novatrices de mieux faire les choses.
Notre objectif est d'apporter des améliorations concrètes qui contribuent à l'amélioration du transport en commun, de la connectivité, de la qualité de l'eau, des emplois et bien plus encore.
Dans 20 ans, j'espère qu'un enfant empruntant une nouvelle ligne de métro à Toronto, à Montréal ou à Vancouver demandera à sa mère comment cette ligne a été construite. Et elle répondra : « Ça fait partie de la manière dont nous nous sommes remis de la pandémie de COVID-19 ».
Nous savons que, grâce à nos investissements historiques dans les infrastructures, nous aidons les Canadiens et leurs collectivités à s'adapter et à se rétablir, à faire travailler les gens et à bâtir un pays plus propre, plus inclusif et plus connecté pour l'avenir.
Merci.